Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

Il étudie attentivement le faune géant. Sacré specimen, il n'en a que rarement vu et d'ordinaire ils sont bien plus...Ordinaires. Lorsqu'il s'approche, il ne baisse pas les yeux. En fait, il bombe probablement le torse, bien que tendu, et renifle de la même façon. Un peu plus discrètement, peut-être.

"Je veux rejoindre la chasse. Et pas du coté des proies."

Le faune ne recule pas, un demi sourire à paraît sur son visage, les autres animaux semblent tressaillirent comme liés à lui.

Que chasses-tu ? Prince... Murmure-t-il en plissant les yeux, toujours en restant tout prêt de Daemon.

D'en haut Niazek ressent que tous ces animaux mâles sont tendus, et tous sont des mâles, en tout cas tous ceux qu'elle peut voir.

Le coeur battant fort à ses oreilles, il répond sur le même ton : "Mâle, femelle, bipède, quadrupède, l'aventure, le plaisir. Tout ce qui fait battre mon coeur. Je suis très polyvalent, très...adaptable." Il se retient de dévisager la créature. Ce n'est pas le bon moment. Les yeux dans les yeux. Son émoi est encore discret mais chaque seconde qui passe le rend plus notable.
Ce qu'il trouve le plus fascinant à ce moment est le comportement du faune. Il y voit presque un reflet de lui-même, car c'est exactement ainsi qu'aurait procédé le Prince à sa place. C'est ainsi qu'il aime à faire chez lui. Pas étonnant qu'il apprécie.

Les yeux du faune sont dorés, légèrement plus grands que ceux d'autres espèces, il émane de lui une odeur musquée, de la chaleur dû à la course et un quelque chose d'épicé, sous les poils qui couvrent la moitié de son corps une protubérance est visible, à quelques millimètres du ventre du Prince. Son sourire se fait plein et tout son être irradie.

Soit... Rejoins nous si tu es en mesure de nous suivre...

Il fait un pas de côté et s'élance, les autres créatures le suivent en poussant des hurlements de ralliement.

Rrrrronroonrrronrrrrr.... Fait un arbre voisin de celui de Niazek après le départ de la troupe.

Comment ça ronron ? Elle attends qu'ils soient partis avant de demander. Y a quelqu'un d'autre dans ces arbres ?

La course est ardue, il faudra effectivement de la magie s'il veut suivre et ses ailes ne passent pas partout, heureusement la taille du faune ouvre une voie large et haute, et il s'en dégage une énergie exaltante, mais si les plantes s'écartent à son passage, elles reviennent en place derrière lui, il faudrait être immédiatement derrière lui pour en profiter, les gurauks s'en sortent bien, les arktos sont distancés les uns après les autres, ils s'arrêtent hagards et errent perdus. Ceux qui suivent le mieux sont les cerfs et les sangliers, mais eux aussi s'épuisent les uns après les autres diminuant la chasse qui accueille de nouveaux arrivants, ceux qui s'arrêtent sont comme les arktos, hagards et perdus. Parfois un mâle les quittent pour suivre une piste différente, alors la chasse hurle pour le saluer.

De l'arbre voisin sort une tête de félis connue de Niazek.

C'est moi MrrrrMyrtille, je voulais te prrrévenirrr, les félis en ville sont devenus pénibles, comme tous les ans. On va pouvoirrr rrrécolter des trrrucs intérrrressants derrière eux, on descend ?

Si au début il s'en sort bien, en toute relativité, rapidement l'épuisement physique commence à se manifester. C'est à ce moment là qu'il décide de faire appel à ses vastes pouvoirs, insufflant dans son organisme une certaine quantité de magie, afin de restaurer ses forces physiques, les soutenir dans leur grande dépense et encore un peu plus au niveau de ses jambes pour gagner en vitesse.

[Mettons du 100 pms, ça devrait tenir un moment.
17/100beaucoup en I]