Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

La félis Myrtille et Niazek arrivent sur la place où les arbres offrent un couvert agréable par ce temps froid et venteux, le plus gros, un grand chêne, porte de nombreux carrés de bois des plaquettes d'argiles et des bout de parchemins que des gens de tous poils attrapent ou discutent.

Tient c'est là.

Elle rigole franchement au discours de la Feliss. Crois moi, c'est pas parce que t'es p'tit qu't'es moins dangereux !

Elle se rembrunit un peu en voyant que les fameuses quêtes sont toutes écrites en langage obscur. Hum, va déjà falloir que j'compte sur toi. Mais l'ombre passe vite sur son visage, remplacée par un rictus de malice indescriptible et elle soulève la chatte par les hanches pour la placer sur ses épaules.

T'arrive à lire de là ma grande ? Ricane t elle.

La félis lui tapote l'épaule.

Avance un peu petite humaine s'il te plaît. Elle se penche et attrape un parchemin placé à mi-hauteur juste sous le nez d'un elfe. Trop lent !
Lui lance-t-elle avant de se remettre d’aplomb sur les épaules de Niazek.

Celui-ci m'a l'air pas mal, il y a un commerçant qui a besoin d'une course, on aura même pas à sortir de la ville et ça nous fera un petit pécule pour commencer. Tu prend la direction de cette auberge là bas, celle qui a un poulet rôti sur le devant. Il nous attend là bas.

Une fois qu'elles ne sont plus dans la foule la félis descend des épaules en un bond souple.

Elle s'engage dans la direction indiquée et admire la souplesse de la feliss. A deux doigts de commencer un béguin, elle se secoue la tête pour éclaircir ses pensées et lui demande.

Une course ? c'est pas quand plusieurs adversaires doivent aller l'plus vite possible quelque part ? Elle murmure : Sortir m'dérange pas....

Si, et quelque part ça a ce sens puisqu'on est pas sensé prendre son temps pour transporter l'objet jusqu'à son destinataire. Il faut entrer, il est reconnaissable à son coffret devant lui. Dit elle en secouant le parchemin.
Dans l'auberge l'ambiance est douce, des elfes aux cheveux noirs et à la peau pâle servent les clients, ce sont surtout des elfes et des bourgeois. Parmi cette clientèle un homme boit un verre de vin avec devant lui une caissette. Myrtille se dirige directement vers lui il les regarde arriver en les détaillant d'un œil critique.

On vient pour l'annonce.
Il pousse la caissette vers elles. C'est une boite d'une dizaine de centimètre de large et d'une vingtaine de long haute d'une dizaine de centimètres.

La demeure aux briques roses, rue des poissonniers. Vous serez payées à la livraison.

Elle met les indices bout à bout et s'exclame. Oh ! C'est faire la postière.

Tu l'prends ou j'le prends Myrtille ?

Elle pousse la porte du pied, chez elle, si c'est ouvert c'est qu'on à l'droit d'entrer. Mais plus inquiétant, elle pourrais jurer qu'un corps inconscient voir mort est tombé, et ce genre de corps ça ne tombe pas tout seul. Elle fait signe à Myrtille de ne pas faire de bruit et entre en parlant fort.

C'est bon ! Les gardes ont été appelés, ils arrivent là !

Elle se tourne vers Myrtille. Passe moi l'coffret et va appeler les gardes, j'garde les lieux.

Elle n'a aucune intention de poursuivre l'assassin, c'est comme ça qu'on tombe dans des pièges ou pire qu'on se fait accuser à sa place. Pis pour quoi faire ? elle n'est ni emprise de justice ni une représentante de l'ordre.
Pis de toute façon, le coupable est un gros nul s'il ne les a pas entendu arrivés mais qu'il s'enfuit sur un bluff si évident et c'est les gros nuls qui font les plus grosses bêtises, genre s'arrêter pour combattre un poursuivant alors que les renforts arrivent. Et chuis pas très chaude pour combattre un assassin...
Perdue dans ses pensées, elle ne prête plus attention à Myrtille mais guette la pièce, histoire de voir s'il y a un motif dans la fouille, étant elle même "récupératrice".

23/30 (int ?)