[RP] La Fortune des Guerriers et Mercenaires

[La Conteuse]

En poussant par la gauche le mur se décalle et s'ouvre. Le compagnon revient avec une torche de fortune.

Fait maison. dit-il de l'autre côté les escaliers sont en pierre et recouvert d'un tissu mangé par l'humidité. de chaque côté de l'escalier il ya des torchères, en descendant ils arrivent à une salle parquetée vide ronde. Il y a un trou dans le mur au fond de la salle à l'opposé de l'escalier d'où ils viennent.

[Madrax]

"Sss'est parfait." Il laisse son comparse passer devant pour éclairer la voie. Il regarde si les torchères ne supporteraient pas encore quelque chose à enflammer à son tour.

Une fois parvenu à la salle en bas, il examine attentivement le trou, sans se tenir en face.

[La Conteuse]

Il en provient une odeur forte, d'humidité de moisissures et de poussière, ainsi que quelque chose de plus fort qui recouvre le reste. Il n'y a aucun bruit, un début d'escalier en colimaçon étroit de pierre irrégulier et moussu est visible.

[Madrax]

Avec une touche d'agacement parfaitement contenue : "Encore des essscaliers. Probablement glisssant. Tu sssens sssa ? Il y a plusss que l'odeur des vieux endroits souterrains abandonnés."

[La Conteuse]

Une odeur de cadavres moisis...ou pire... je propose qu'on ssss'arriment pour desssssscendre ssssans glissser...

L'air est respirable même si ce n'est pas des plus agréable, et il y a un très léger courant d'air.

[Madrax]

Il est tout à fait d'accord et procède à s'attacher à ce qu'il peut trouver de solide. Pas grand chose dans leur salle, puisqu'elle est vide. Il doute que l'escalier soit pourvu d'une rambarde, et si c'est le cas, elle a intérêt à être en bonne pierre autrement il ne donne pas cher de sa résistance.
La dernière possibilité reste son compagnon mais là encore, c'est douteux.

[La Conteuse]

Son compagnon lui indique le cadre de la porte.

Ssssi on passsse l'exsssstrémité dans un madrier d'en haut, on pourra le mettre en biais là...

[Madrax]

"Mhmh." Approbateur, il suit les instructions/recommandations de son employé. Après quoi il teste la solidité de l'attache, sans y aller trop franchement non plus. Après quoi, il attend que le mercenaire soit lui aussi solidement ceint. Et alors seulement prend-il les devant dans le nouvel escalier, à la lueur de leurs torches.

[La Conteuse]

Esssssayons tout de même de ne pas glissser ... Souffle-t-il sans faire vibrer l''air de sa voix. Dans cette phrase Madrax ressent une infime peur et une sorte de respect superstitieux.

Les marches sont effectivement glissantes mais l'escalier n'est pas profond il donne après un tournant sur une immense grotte dont ne se voient ni le fond ni le plafond, et une longue passerelle dont ils ne voient pas l'arrivée. chaque frottement se répercute sur les parois, pour le moment ils font moins de bruit que des humains marchant au même endroit. Dès le début de la passerelle ils ressentent le vide en dessous d'eux.

[Madrax]

Il ne commente pas l'attitude du mercenaire vis à vis de l'escalier glissant. Par contre, une fois arrivé en bas, l'envie d'une répartie lui vient, mais il la retient. Sans trop savoir quoi, quelque chose le pousse à respecter la quiétude du lieu. Peut-être le fait que son existence est quasiment impossible : il sait que le plafond est là quelque part au dessus d'eux, c'est plutôt l'abîme sans fin qui le fait réfléchir.
Il fait signe à son compagnon d'être discret, d'un doigt posé sur sa bouche, et prend les devants sur la passerelle.

Pour le moment, rien qui ne ressemble aux livres que convoitent leur employeur.