À la rescousse de Thinthénalion

[La Conteuse]

Eissax saisi cette opportunité, mais il reste condescendant dans son attitude. La jeune fille s’amuse avec le fleuve et ses habitants, elle est allongée sur le ventre au pied de la gourneuse qui repousse le chaland loin de la berge de sa bourde chaque fois que le courant l’y ramène. Le cheval va bon pas, à ce rythme ils seront à la forêt du Petit Peuple à la nuit tombée. Là ils feront une pause pour la nuit avant d’être amarrés à un brouja pour la fin du voyage.

[Madrax]

Il fait fi de son mieux de l'attitude du petit. Bien sûr, c'est agaçant à la longue, mais il tente de faire preuve d'autant de contrôle de soi que possible. Ce qui compte, c'est qu'il travaille à améliorer le quotidien de l'enfant, et ça, c'est important.
Il réalise bien qu'il ne fera sans doute pas la totalité de l'enseignement au cours de ce voyage, mais les bases suffiront. Qu'il puisse au moins mettre un mot sur tout. Surtout les choses du quotidien.

Vis à vis de leur voyage, il n'est pas partisan d'un arrêt au niveau de la forêt du Petit Peuple, et ne manque pas de le faire remarquer à l'elfe navigatrice. Après tout, un petit tour de malice pourrait les retarder considérablement, pour rien.

[La Conteuse]

Il n’y a pas de crainte à avoir, nous avons de sérieux accord avec eux. Et aucun lutin ne s’approchera de nous, on ne peut pas utiliser les chevaux au delà car il n’y a pas de chemin de halage pour remonter la Sirnië sur le territoire du Petit Peuple, c’est un bruja, ou un troll. ajoute t elle en faisant une grimace.

[Madrax]

Il glisse un regard vers son petit protégé, en songeant intérieurement qu'il vaudrait mieux qu'en effet aucun lutin ne s'approche. L'ignorance et le caractère particulier du petit naga pourraient entrainer des conséquences fâcheuses.
Il s'approche du rebord de l'embarcation et fouilles les berges du regard, dardant également régulièrement la langue. En dehors de ceci, il n'adopte pas de posture particulièrement tendue.

[La Conteuse]

Plus ils avancent et plus l’eau cache de remous et devient claire, ils peuvent deviner des poissons et le jeune naga finit par en pêcher un et le manger cru encore vivant, ce qui fait grimacer les deux elfes.
Puis ils parviennent au lieu d’échange où un bruja conduit par une grande fée descend dans l’eau peu profonde et les halle, la jeune elfe et l’enfant naga se sont endormis quand l’embarcation retrouve une monture une guide elfe et un chemin. Le fleuve est moins mouvementé mais on ne voit plus le fond et de temps en temps des chocs se ressentent sur le fond de la barge.

[Madrax]

Il ne commente pas le fruit de la pêche du petit. Il n'est pas partisan de la façon de penser des elfes, ne pas manger ce qui est conscient. A ses yeux, il n'y a rien de plus naturel. C'est ainsi que le monde tourne entre prédateurs et proies.

Il observe à distance le changement de monture, la fée, leur remise en mouvement. Et le fond de l'embarcation quand les chocs se font entendre. Depuis une certaine mésaventure dans le marais, il n'a que très peu confiance dans les eaux troubles.

[La Conteuse]

Deux chocs rapprochés font froncer les sourcils de la gourneuse. Elle cesse de repousser la barge la laissant dériver vers le bord et fait signe à la guide du cheval qui s’arrête elle aussi. Un troisième choc réveille la jeune elfe qui regarde autour d’elle un peu inquiète.

Ne bougez pas, il se peut que nous ayons à prendre des contre mesures. La gourneuse tapote un sac à sa ceinture. Cette fois le choc soulève un peu la barge qui retombe en clapotant, elle plonge la main dans le sac et en retire une boule sèche et sombre qu’elle jette vers l’aval, la chose flotte un peu et se délie s’étale et commence à couler à la hauteur des aventuriers. Un sillon qui part de leur barge file droit sur le lieu de disparition.

Voila, nous pouvons repartir. Elle le signale à la guide et pousse sur sa perche. Le soir venu ils accostent sur un ponton qui ne paie pas de mine.

Vous êtes arrivés, suivez le chemin, c’est la première auberge à votre gauche, le patron vous attend. C’est en débarquant que vous vous apercevez que les arbres devant vous et autour de vous comportent tous des habitations. Vous êtes arrivés à Thinthénalion.

[Madrax]

Durant l'épisode houleux, il se tient ancré à son trident, scrutant d'un coté puis de l'autre de la barge, sans s'approcher du bord. Il n'aurait pas hésité à frapper si son ennemi avait montré sa face. Il avait classé tous les habitants des rivières, océans, marais et autres flaques ses ennemis, depuis un certain incident impliquant des tentacules. Et il n'était même pas sûr de pouvoir les changer en cendres, eux.
Une chance, leur guide avait prévu ce qu'il fallait pour désamorcer la situation.

Arrivé au ponton, il descend le premier et rejoint la berge en sinuant prestement. Là, il se retourne et attend chacun des enfants, avant de suivre les indications de l'elfe. Il remarque alors les arbre-habitations et lèvent les yeux vers les cimes feuillues pour les admirer un instant. Il avait personnellement, comme probablement beaucoup des siens, une préférence pour les nids souterrains, mais il faut reconnaître que les arbres ont leur charme.
Il rampe sur le chemin, escortant les deux petits, et rentre dans l'auberge de gauche, la première, lorsque l'occasion se présente.

[La Conteuse]

Un elfe les accueille froidement mais sans animosité.

Vous êtes venus pour l’appel ? Vous êtes les derniers aujourd’hui, les Drendarites sont en retard, ils n’ont pas voulu qu’on les transporte. Je vais vous montrer votre chambre. Il ouvre la marche montant par un escalier de bois puis ouvre une porte sans verrou la pièce contient trois lits inclus dans la paroi.

Les enfants dévorent des yeux ce qui les entourent, la fille en oublie même son tic. Eissax devant la chambre ne paraît pas emballé.

[Madrax]

Il laisse les enfants suivre l'elfe en premier, et il monte en dernier. Il ne commente pas les dires de l'elfe. En fait, il ne dit rien. Il observe avec attention l'intérieur de la chambre puis se tourne vers le patron, ou en tout cas celui qui les a accueilli, afin de voir si ce dernier a quelque chose à ajouter ou les laisse simplement là.
L'absence de verrou sur la porte l'ennui un peu mais il trouvera de quoi contrecarrer cet inconvénient mineur.