Depuis les ruines du mont de la lune ...

[Mérinid]

Arrivé, il la salue et fait rapidement les présentations, d'abord son compagnon, puis son garçon. Il veille bien à garder celui-ci près de lui, quitte à lui tenir la main. Il n'a pas très envie que le jeune naga aille fureter à droite et à gauche, par curiosité, et ne se retrouve perdu.

"Puisssqu'il sss'agit d'un voyage en condisssion réelle, dans des lieux sssivilisés, nous tenterons de passser nos nuits dans des auberges. Je te laissserais faire les réservasssions, je paie par contre. Tu devras également esssayer de dégoter des petits travaux, comme guérir ou aider les locaux, j'aimerais également te voir esssayer de manipuler les opinions à l'aide de la magie."

[La Conteuse]

Les instructions son écoutées d’une oreille pendant que l’apprentie regarde ce petit monde en se posant des tas de questions, un masque de curiosité peint sur son visage, elle ravale son questionnement au moment où elle entend les mots "manipuler les opinions" elle ramène alors son regard vers lui tout à fait concentrée soudain sur ce qu’il dit.

-Manipuler les opinions ? C’est à dire ? Si le reste ne l’inquiétait pas elle montre soudain de l’appréhension.

[Mérinid]

"Inssspirer la peur, la confianssse, le désir, peu importe, à l'aide de la magie. J'ai sssouvent persssonnellement recours aux sorts de charme pour apaiser des tensions et éviter des conflits inutiles. C'est beaucoup plus économe qu'anéantir deux vies. Et moins désagréable. Utiliser parcimonieusement la magie pour atteindre notre objectif est assez ésssensssiel. L'énergie n'exissste peut-être pas en quantité illimitée, sss'est notre resssponsssabilité de ne pas gassspiller. Et le Maître aime quand on ne gassspille pas."

[La Conteuse]

-"Je vois. Je tenterais de m’en souvenir."
Les présentations effectuées le groupe se met en marche vers les terres humaines, le jeune naga a son attention attiré par tout ce qui passe, il darde de la langue dans tous les sens. L’humain s’en amuse et l’apprentie les suit. Elle marche détendue, elle a eut plus de chance que d’autres de ses camarades qui se trouvent relégués à aider les habitants de la cité. Elle regarde le paysage, surtout après la sortie du village hors des murs. Leur compagnie attire également les regards curieux, un marchant approche.

Quelle jolie famille ! Vous allez où ? Je vous accoste ainsi car je fais la route vers Cortif seul, c’est un groupe de maisons sur la route de Menneval et j’apprécierais de la compagnie.

L’apprentie se montre méfiante et sur ses gardes au plus au point quand l’elfe marchand leur adresse la parole.

[Mérinid]

Il s'amuse également du comportement curieux du petit naga. Le sorcier compte bien faire de lui quelqu'un d'important, d'une manière ou d'une autre. Peut-être pourrait-il devenir, sous la tutelle de son père, le premier sorcier naga officiellement autorisé par le Maître depuis des temps immémoriaux.

Lorsque le marchand s'approche et les accoste, il prend la parole, voyant bien que son apprentie n'est pas disposée à bien le recevoir.

"Bonjour, nous comptions faire une petite excursssion dans le royaume, pour que le petit le découvre. Nous nous rendions jussstement vers Menneval, nous passserons sssertainement par Cortif. Je ne connais pas ce bourg en plus, sss'est une bonne occasion.

Vous êtes marchand ? Sss'est osé de voyager ssseul. Les routes ne sssont pas toujours sûres." Il darde la langue après chacune de ses phrases. Il compte bien déterminer qui est ce type avant qu'il ne leur la mette à l'envers, si ça devait arriver. Mais il ne compte rien dire à son apprentie.

[La Conteuse]

La méfiance de l’apprentie est sans fondement de ce qu’en disent les effluves du marchand.

"C’est vrai, c’est pourquoi je ne manque jamais une occasion de joindre une petite famille. Je vends des soies et d’autres tissus, les humains de la bourgade m’ont invités à venir palper leur production. Vous avez raison d’emmener le petit, les voyages forment la jeunesse. Je me souviens quand j’étais jeune, je bourlinguais à travers tout le royaume, je me suis fait peur de nombreuses fois.

L’apprentie est moins tendue, elle écoute le bavardage du marchand tout en avançant sur le chemin, à un jour de marche se trouve le premier relais sur la route ils sont arrivés au croisement entre les routes, l’une vers la droite l’autre vers la gauche. Le relais se trouve là, une simple bâtisse longue avec des écuries où un cheval est attaché, un page humain s’en occupe il les salut de la main.

[Mérinid]

Il bavarde en retour avec le marchand, lui racontant que lui aussi il voyage beaucoup, pour son travail notamment. Il se présente comme un coursier, pour le compte d'une personnalité importante de Raukarth. Il doit régulièrement aller chercher des objets ou livrer des messages. Bien sûr, il ne manque pas de signaler que cela comporte son lot de dangers. Souvent des brigands ou des animaux sauvages, notamment des loups.

A la fin de la journée, alors qu'ils parviennent au relais, il propose au groupe de passer la nuit là, en toute sérénité, pour repartir au matin après un bon repos. Il retourne son geste au page humain et lui demande si le relais propose des chambres pour les voyageurs, et quels conforts sont à disposition.

[La Conteuse]

Le jeune les informe qu’il y a un dortoir et une chambre pour les bourgeois.
L’apprentie entre dans le relais pour faire les réservations comme son maître l’attend d’elle. Le marchand s’attarde à papoter avec le page, il lui demande à qui est le cheval, il s’avère être celui d’un aventurier aux poches bien garnies qui a pris chambre.

[Mérinid]

Il reste un petit peu au dehors, pour permettre à son fils de sentir un peu le cheval, mais sans le laisser s'en approcher de trop. Ca pourrait être dangereux. Pour qui, ça il n'est pas bien sûr, mais c'est un détail. Après quoi il accompagne sa famille à l'intérieur afin de voir comment Shilok s'est arrangée. Et pour payer, aussi. Et tant qu'il y est, se renseigner sur le page et sur l'aventurier auprès du patron.

[La Conteuse]

Le patron est une patronne, une demie elfe, qui t’informe que le page est son rejeton. Elle reste discrète quand à l’aventurier qui est attablé et offre le repas au jeune naga en lui parlant comme une mère. Ce qui laisse l’enfant perplexe.