RP : Les Origines d'Eissax

[La Conteuse]

Le froid n'empire pas vraiment ou alors il s' est habitué, il se sent lourd et lent, il parvient à un plateau un peu large, qui se poursuit sur quelques mètres, là deux rochers l'un à côté de l'autre au beau milieu du passage sont différents, plus bruns, plus réguliers. Ils font deux bosses de un mètre de hauteur environ chacun.

[Madrax]

Il marque un arrêt pour observer les deux masses. Il darde la langue, avec déjà un gros soupçon de ce dont il peut s'agir. Déjà, il commence à regarder s'il pourrait les contourner, quitte à rebrousser un peu chemin ou escalader en dehors du passage.

[La Conteuse]

Les contourner est possible, par un bord ou l'autre, il y a la place ça demandera de ramper dans les pierres acérées. Le sondage à la langue lui confirme ce qu'il subodorait, il s'agit bien de créatures et non de rochers, la différence ne pouvait pas lui échapper car les deux créatures sont un peu comme lui, à "sang froid", sur le plateau il fait plus doux que sur le chemin, la position protégée par la montagne permet de concentrer la chaleur, en été ce plateau doit être brûlant.

[Madrax]

Tant pis, va pour les pierres acérées, par le coté le moins susceptible d'engendrer une chute. Il prendra juste tout son temps pour s'éviter des blessures inutiles à un stade aussi précoce de son voyage.

[La Conteuse]

En progressant lentement il n'a aucun mal à éviter les blessures. Une des roches vivante à ouvert les yeux et le suit du regard alors qu'il est parallèle à elles.

[Madrax]

Il surveille le comportement des deux créatures du coin de l'oeil, pour l'instant il reste attentif à ce qu'il fait. Une fois délivré des roches acérées en revanche, il repartira aussi vivement que son corps engourdi le permet, pour continuer l'ascension des monts. Il pense qu'il n'ira aucun mal à semer les deux rochers vivants si jamais ceux ci avaient envie de le courser. La question de leur diète lui traversa brièvement l'esprit, et il se représenta juste les cailloux mangeant d'autres cailloux.

[La Conteuse]

Apparemment les créatures ne courent pas après le naga, lui même n'est pas très vif malgré le plaisir que peut lui procurer le soleil , s'il s'arrêtait comme les deux créatures il en profiterait certainement plus. Le chemin se poursuit entre deux énormes pans de montagne.

[Madrax]

Il préfère ne pas trop ralentir. Même s'il y a du soleil il n'y a pas forcément assez de chaleur. Il se convainc en se disant qu'une fois parvenu à la ville, il sera à l'abri de la fraicheur et des courants d'air. Et il pourra faire un feu qui ne risque pas de s'éteindre, aussi.

[La Conteuse]

Sa "randonnée" s'éternise et le soleil décroit, il y a quelques infractuosités qui permettent de s'abriter du vent, et quand il passe du bon côté de la montagne aussi mais chaque fois qu'il arrive à un col le vent et le froid le font souffrir. Heureusement il arrive bientôt au village, il ne s'y attendait pas, le village apparaît au milieu d'un cercle de montagnes, à l'opposé de là d'où il vient un bois tapisse la falaise. Devant lui les dômes de pierre sont silencieux. Il en dénombre huit.

[Madrax]

Il endure les éléments avec une stoïcité remarquable, propre à son espèce. Les siens ne se plaignent pas, ne geignent pas. C'est un signe de faiblesse, et les faibles ne survivent pas. Durant toute sa courte vie il a lutté contre les difficultés et ne s'est jamais accordé plus que de courts réconforts. Au travers des épreuves il a su se forger une volonté aussi inflexible que l'acier, et c'est là dedans qu'il puise ses forces. Ni le vent ni le froid ne le détourneront de son chemin.

Lorsqu'il aperçoit enfin le village, il marque une pause, le temps d'observer les structures, noter la forêt où vivent très certainement les elfes.

Il prend le temps d'estimer le temps qu'il lui reste avant l'obscurité de la nuit, et s'il peut atteindre dans sa condition physique affaiblie le village avant. Ou bien si se réchauffer au coin d'un feu jusqu'au lendemain serait plus sage.