Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

La table est mise. Mercutio s'assoie et invite le Prince et ses amies à rejoindre les elfes de Thinthénadiel.

" Prince il me semble que nous n'avons pas évoqué le futur, les propositions de prospérité pour tous de l'année à venir." Le gros marchand centenaire Fait signe aux serviteurs d'apporter les plats, ils s'approchent à droite de chaque souverain qui reste avec un plat de légumes frais taillés en salade. Il y a également un serviteur avec une salade qui s'approche de Mercutio lequel met une grande serviette pour protéger ses vêtements. Il y a un charme tout autour de lui.

Supputant qu'il ne s'entoure d'un charme que pour le confort des serviteurs, ou de ses invités, il le regarde mettre sa serviette. Alors qu'on lui sert une salade. Il n'aurait jamais crû que les vampires pouvaient ingérer quoique ce soit qui ne soit pas du sang. Après tout, un mort ne peut pas digérer...Si ?

Et une serviette aussi grande...Il plisse les yeux de façon infime et regarde sa salade. Il prend le temps de l'étudier du regard, et également de ses sens de sorcier, elle puis celle de Mercutio.

Il ne serait pas surpris qu'en fait, il y ait une assiette de sang pour tous. Parce qu'il est paranoïaque.
Il serait en revanche bien plus surpris que le gros marchand arrive à tromper Elaine ou la reine des fées.

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Se pourrait-il que... "Vous utilisez la magie pour feindre un état vivant ? En tout cas, suffisamment pour réveiller certains sens ? Celui du goût, à priori.
C'est malin, encore qu'un peu cher payé. Vous savez que vous pourriez simplement choisir de redevenir vivant ?

Faire tomber les barrières de votre condition et savourer tous les mets du royaume, sans avoir à gaspiller vos forces." Pour s'amuser, il cite quelques plats raffinés, à base de viande, de fruits ou de légumes.

Mercutio fait un sourire charmant, presque enfantin que dément son regard froid.

-Nous faisons chacun des choix, ces plats semblent particulièrement appétissants, j'ai l'éternité pour y goûter. L'éternité et toute la magie nécessaire. Il claque de la langue pour illustrer son propos. Maintenant nous pourrions en venir aux projets pour notre futur commun. J'ai ouïe dire que les elfes aimeraient préserver plus de forêts, je suis prêt à sacrifier une partie des champs d'Elrazad pour en faire des bois.

Il hausse simplement les épaules face à l'assurance du vampire. N'est éternel que ce qui parvient à l'être après tout.

Il écoute la proposition et renifle. "Ca ne servirait pas à grand chose. D'une part, ce ne serait pas assez conséquent, d'autres parts, ça ne constituerait même pas un pansement face au déboisage lent mais certain.

Ce qu'on devrait faire, c'est développer de nouvelles méthodes de construction et utiliser d'autres matériaux que le bois.
Actuellement, les peuples s'étendent horizontalement, vous voyez, sur une surface de plus en plus étendue. Simple idée comme ça, mais si nous parvenions à construire des demeures plus verticales, architecturalement simple mais bien pensée et aux intérieurs optimisés, on pourrait techniquement loger deux, trois fois plus de personnes sur une surface deux à trois moins grandes que celles requises actuellement.

En utilisant des matériaux comme de la pierre ou un simili, on réduirait grandement la nécessité en bois. Il faudrait voir pour parvenir aussi à fabriquer des meubles en autre chose que du bois."

Mercutio sourit d'un air paternel, les autres l'ont écoutés, Elaine intervient :

Les nains font des demeures en pierres, majoritairement, le toit est en chaume. Par contre à moins d'aller chercher les pierres dans les montagnes on en a quand même moins que des arbres.

Mercutio ajoute : Et votre idée Prince est bien gentille mais c'est pour l'année prochaine qu'on en a besoin, pas pour dans des siècles. Soit les elfes font plus de mômes, soit les humains en font moins. L'équation est simple.

Elfe et fée sont dubitatifs, Elaine observe le plat que lui présente un serviteur, le même que celui présenté aux autres, une sorte de daube avec de la viande et des carottes, une sauce foncée...

Il ricane. "Et lui qui veut faire pousser une forêt en un an. C'est sûr, on pourrait l'arroser de magie, pour accélérer ça. Petite anecdote puisque vous aimez les équations simples, vous réalisez tout de même que la magie n'existe qu'en une quantité limitée et définie n'est-ce pas ? Il viendra un jour où il n'y en aura plus.
On fera comment ? On demandera aux gaspilleurs de se modérer ?


Enfin bon.
Pour les humains, vous proposez quoi ? De leur dire "Arrêtez de procréer vous êtes déjà trop nombreux" ?" Puis, sur un ton sarcastique : "Je ne doute pas de l'efficacité d'une telle manœuvre."

La fée est choquée de ce qu'elle vient d'entendre, Mercutio a les yeux qui se voilent un court instant.

Vous n'êtes décidément pas un invité agréable. Mais passons. Elrazad peut gérer l'avancée des humains. Il suffirait pour cela de lever l'édit idiot qui nous empêche de les chasser. Nous sommes en quelques sortes des prédateurs naturels de l'humain. Il regarde surtout les elfes en souriant sans montrer les dents cependant. Nous pourrions aussi les laisser se battre entre eux.

Encore une fois, il n'oppose qu'un haussement d'épaules au commentaire sur sa tenue durant la réunion. Il est effectivement agressif, mais vu qu'il s'agit des vampires...

"Ah, on arrive enfin au bout de ces shenanigans. Si vous vouliez le levé de cet édit, il fallait commencer par là. Inutile de nous étayer en long en large et en travers à quel point ce serait bon pour le royaume.
Je pense que personne ici n'est dupe quant à vos revendications, après l'an passé.

Personnellement je m'oppose à la levée de l'édit. Je suis partisan du progrès, pas de la régression. Je préfère qu'on prenne le temps de les éduquer et développer un moyen de limiter la procréation que laisser des morts-vivants débridés courir les villes et villages."