Elwen est un jeu de rôle dans un univers médiéval fantastique

La fée dit oui de la tête et murmure à Daemon:
"Il y a beaucoup de magie et on voit des serviteurs arriver avec des mets, mais ils arrivent de nulle part empruntent les portes qui mènent aux suites et disparaissent. Foi de fée il y a plus de pièces qu’on en voit. Ça me rappelle les sidh..."

"J'ai vu une cuisine, avec des légumes qui cuisaient par où on est allé. Pas de serviteurs par contre. Mais s'il y a bien des portes invisibles, il n'est pas bien compliqué de les trouver. J'ai déjà rencontré ce genre d'artifice.

Héhé, si ça se trouve il y a dans chaque suite des portes qui mènent plus loin dans le manoir, et même que les vampires pourraient tenter de tous nous assassiner au beau milieu de la nuit, et la clé ne nous protégerait pas du tout." L'idée le fait bien rire en effet. Néanmoins il se promet de révéler chaque porte dans sa suite avant de vraiment se coucher.

La fée est inquiète.
"De tels passages necessitent une grande connaissance de la magie, ou de posséder un des objet de nos cours. C’est très inquiétant de les voir utiliser ce savoir."
Mercutio est de retour avec à son bras la succube dans le corps de l’humaine Giovanni.

"Il est l’heure de commencer l’Assemblée, les serviteurs vont aménager une table et apporter des sièges." Les absents arrivent conduits par leurs servants. Une table est dressée devant chacun au lieu d’une assiette un verre et une pile de parchemins fins ainsi que du matériel d’écriture. Bien sur les gnomes protestent qu’ils ont leur propre matériel mais accepte celui ci. Ils semblent heureux de ne pas s’attabler pour faire un repas.

"Oh déjà ? N'attendons nous pas le maître de maison ? Je ne l'ai vu nulle part." Demande le Prince innocemment, avec le sourire, en regardant Mercutio.
Néanmoins, il s'attable, après ce "fin" rappel de la condition du Haut Marchand. Celui d'un laquais, un esclave de la volonté d'un autre, fort heureusement endormi depuis longtemps.

Il se demande d'ailleurs ce qui arrive aux vampires "subordonnés", faute d'un meilleur terme, lorsque leur maître, celui qui les a changé, décède pour de bon.

Chiara pince ses jolies lèvres et le fusil du regard. Mercutio salut de la tête avant de répondre avec calme en conduisant la Dame à sa place.

Prince Daemon celà faisait si longtemps que je n’avais pasceut le déplaisir de vous voir. Effectivement notre maître est absent, néanmoins ce manoir est techniquement à mon nom, je suis selon vos lois votre hôte.
Il prend place. En face de Daemon Karmike s’est installé qui srigole doucement de la goujaterie du Prince. Tous sont bien de retour avec leurs caractères propres.

"Faisons un tour de tables de nos bilans respectifs, si vous le souhaitez vous pouvez noter ou faire noter si vous n’êtes pas en compétence d’écrire ce que bon vous semblera. Dracosire Karmike ? "

" Les gobelins se développent je leur laisse un peu la paix, la peau verte ça a ses limites, les humains et les elfes se répandent mais sur l’île nous avons imposé des quotas, histoire de ne pas avoir trop de portées. Nous avons mis en place un service de stérilisation qui est satisfaisant. Ça nous embêterait de devoir être contraint de dévorer nos compagnons à deux pattes."

Il sourit de toutes ses dents pointues et acérées de Dracosire carnivore. Mercutio se dandine sur son siège à un bout de la table regrettant d’avoir demandé au Dracosire de commencer. Les gnomes et les nains qui ont la plume levée au dessus du parchemin hésitent, ils se demandent si la créature plaisante ou pas. La fée est pourpre, elle presse son serviteur de tout écrire. Elaine regarde fixement Karmike. Les elfes de Thinthénadiel sont offusqués et grondent à mi-voix leur colère.

Il ricane de la réponse de Mercutio à sa pique.
Puis il écoute attentivement le début de la séance, avec Karmike, qui ouvre tout ça bien grand. De son coté, il prend des notes, en forme de liste.

-Peau vertes tranquilles
-Toujours plus de bipèdes, quotas sur le Weyr. Portées. J'aime bien ce mot.
-Stérilisation ? Blague ?

Comme les autres, il ne sait pas trop quoi penser de ce dernier détail. Il relève la tête, regarde un peu au dessus de la tête de Karmike alors que quelques images, représentant cette "stérilisation" s'imposent à lui. Il y a des lames chauffées à blanc parmi tout ça.

Etrangement, il se surprend à être fasciné par ces images. Puis il revient à la réalité. Il tourne la tête vers les elfes grondant un instant. De son coté, il ne dit rien, comme Elaine.

Mercutio fait taire le grondement en demandant au Duc de Menneval ce qu’il en est de sa situation. Il est aimable, voir même carressant, sa voix fonctionne à merveille pour apaiser le Duc qui physiquement athlétique et tout en muscles offre un contraste étonnant avec l’embompoint du vampire.

Le Duc explique les problèmes rencontrés avec les champs, les récoltes qui ne sont pas venues à terme, une partie des récoltes gâtées, la surpopulation, un rictus passe fugitif sur le visage de Chiara.
Peut être que nous aurions des solutions...

Il n'avait jamais remarqué à quel point le haut marchand était physiquement peu attrayant. Il n'imaginait pas qu'un mort-vivant puisse d'ailleurs avoir du ventre.
Il était probablement ainsi de son vivant, ça doit être ça.

Il écoute le duc de Menneval, notant une nouvelle fois ce qui est dit. Puis, juste après la succube, et pour lui faucher l'herbe sous le pied, il intervient.

"Je serais bien entendu ravi d'apporter mon aide au duché de Menneval. D'ailleurs, dès mon retour, je fais de ma première priorité l'expédition de vivres pour vous aider à passer l'hiver à venir. Pour ce qui est de la surpopulation, je peux toujours m'arranger pour accueillir des familles."

Il hoche la tête en approbation aux autres seigneurs qui suivent son exemple, avant de tenter de concilier les gnomes. "Allons. Apporter notre aide une fois de temps en temps à ceux dans le besoin ne va pas complètement détruire le commerce. Dans le pire des cas, les chiffres d'affaires sont un peu plus bas sur une année.
Songeons maintenant que l'accroissement continu et significatif de la population humaine engendre de facto une augmentation des besoins, des productions, des échanges et donc de la richesse.

Il faut voir cela comme un investissement à long terme.

L'autre solution sur la table..." Il balaie l'air d'un geste vague en direction des vampires. "...serait quoi ? De supprimer de la population ? Là, ça devient contre-productif pour les affaires.
D'autant que le royaume dispose encore d'assez d'espace libre pour un bon moment."