[Lieu] La pension Hirillomë

[La Conteuse]

L’esprit finit par s’intégrer au corps mais en s’éveillant la fillette gémit
Oh... je m’amusais si bien !

Le père ayant entendu entre et se précipite pour la prendre dans ses bras. Il ne tarit pas de remerciements. Shilok se sent fatiguée, Mérinid voit son visage pâle et ses mains qui tremblent même si elle les cache.

[Mérinid]

"Tu vois, sss'est la fatigue de l'effort. Plus tu pratiqueras, plus tu auras d'enduranssse. Avec le Sssorsssier, je devais faire sssa toute la journée parfois." Il prend congé en leur nom du père et de la fillette puis raccompagne l'apprentie.

"Du repos et un gros repas aident à sss'en remettre ausssi. Viens, on va aller à la Caserne. Il y a sssouvent des petites blesssures là-bas. Sss'est un jeu d'enfant à sssoigner, mais il n'y a pas de petit effort. En plus, il y a souvent de beaux morssseaux." Il ne sourit même pas, même s'il a dit ça sur un ton plus léger.

[La Conteuse]

Shilok regarde son maître se demandant dans quel sens il l’entend, elle qui il y a encore peu pensait que les naga mangeait des humanoïdes.

Les gens de la caserne n’ont pas de sorcier dans leurs murs ?

[Mérinid]

"Mh...Posssiblement un. Mais les mages du collège ne ssse livre pas à ssse genre d'activités, qu'ils consssidèrent probablement comme extravagante. En sssa, ils resssemblent beaucoup à une majorité de nos collègues. Une essstime de sssoi et de sssa valeur disssproportionnée.

Revenons en à la caserne, mh, je doute que tu aies l'occasion de voir beaucoup plusss que des plaies mineures, les sssoldats de la garde ne font pas grand chose par isssi. Ssse sssont les aventuriers qui accomplisssent la grosse majorité du travail, et eux se font sssouvent blesssés, parfois gravement voir mortellement. Tu vas voir quasiment que des humains et des elfes, les félisss ne font pas trop dans l'aventure et les gurauks ne sssont pas ausssi communs qu'on aimerait le croire."

[La Conteuse]

Ça peut être intéressant de voir comment s'occupent les gardes de la capitale effectivement.

Quand ils parviennent à la caserne un garde leur demande de se présenter.

[Mérinid]

"Je sssuis un sssorsssier, voisssi mon apprentie. Nous venons proposer à titre gratuit nos ssservissses pour une ou deux journées, pour que Shilok puissse parfaire ses connaisssanssses et sssa magie. Nous pouvons sssoigner, réparer du matériel et, à la vérité, pratiquement tout faire."

[La Conteuse]

Le garde éclate de rire.

Tout faire ! Voyez vous ça ! Même vous battre ? Ma foi si c'est gratuit je pense que personne n'y verra à redire.
Au grand étonnement de Shilok il leur fait signe de passer.

C'est tout ? murmure l'élève à son maître.

[Mérinid]

"Oh oui, même me battre, bien que je sssois un manche avec une arme. Mais j'ai d'autre resssourssses et j'adore le corps à corps." Il glousse et rentre à l'intérieur, prenant un instant pour découvrir les lieux du regard et déterminer où ils seraient le moins gênant tout en étant à disposition. Les dortoirs ?