Histoires d'Empire

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Perceval
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Histoires d'Empire

Message par Perceval »

Le présent sujet a pour but de permettre à chacun d'écrire des petites histoires sur la Théocratie, ou s'y déroulant. Elles doivent être présentes, je demanderai simplement de respecter le BG et l'esprit global de ce monde mais j'encourage chacun à participer comme il le souhaite, ce qui est écrit ici ne fait pas forcément office de BG officiel.
Modifié en dernier par Perceval le lun. 13 févr. 2017 19:36, modifié 1 fois.
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Re: Histoires d'Empire

Message par Perceval »

Par un froid matin rempli de l'air des frimas, dans les petits appartements du gigantesque palais pontifical, une foule de courtisans est massée. Une grande cheminée abrite un énorme feu, une grille évitant tout envol de braise risquant de brûler qui que ce soit. Tous ils attendent, anxieux. Il n'y a que des elfes noirs, tous en habits de cour, certains sont installés sur les rares chaises fournies, mais la grosse majorité est debout, discutant, partout reviennent les mêmes débats, les mêmes questions

Et si l'accouchement venait à mal se passer? Il faudrait se reporter aux neveux de Perdavon, mais ceux-ci sont loin au nord....quel désastre ce serait

D'autres, restent silencieux en entendant ce discours, le regard impassible, légèrement sournois peut-être. Aux broderies des habits on peut voir que presque toutes les familles de l'île sont représentées, seule grande absente, la famille au Chrysanthème, la famille régnante, présente uniquement au travers des décors du petit salon débordant de monde, et sur les habits des 2 membres de la garde Pontificale qui gardent la double porte de bois peinte en blanc, rehaussée de gravures d'or qui ferme l'accès à la chambre de l'épouse du dernier Pontife en date, Perceval. Celui-ci a disparu depuis des mois, il n'a régné que quelques semaines, à peine le temps de se marier, avec Mary Lancastre, fille puînée de la famille du héros de Barhodill, commandant les troupes à cheval elfiques lors de la bataille qui avait décidé du sort de l'île. Celle-ci était actuellement allongée dans le lit. Le Pontife aimait les jolies femmes, il avait collectionné les maîtresses, notamment la redoutable marquise de Pompadour, présente elle aussi dans l'antichambre, rayonnante comme à l'accoutumée, souriant à tous, profitant de la fraîcheur de ses 80 ans. Mary n'était certes pas aussi jolie qu'elle mais elle avait bien des qualités, de longs cheveux blonds, un teint un peu rougeaud certes, mais une constitution solide, quoi que les hanches un peu étroites inquiètent en ce moment. A son actif on pouvait porter un certain sens de la politique, bien qu'obscurci par une forte religiosité, presque de bigoterie, elle avait su ménager les opinions de tous et se faire apprécier, et surtout elle avait eu pour principale qualité d'être enceinte au moment de la disparition de Perceval. Le Régent avait immédiatement fait renforcer la surveillance autour de la souveraine à l'annonce de la disparition du Pontife. On ignorait toujours ce qu'il était advenu de lui, il avait simplement disparu sans laisser de traces, dans ce lointain Royaume d'Elwen qui lui avait servi d'abri lors de sa retraite, décidément le pouvoir était bien ébranlé ces temps-ci, mais ce qui se passait de l'autre côté de la porte allait peut-être tout changer.

Un bruissement se fait entendre, il s'approche, on l'annonce. Pélinor, le Régent, arrive, encadré par quatre membres de la garde, le géant s'avance, il domine tout le monde présent par sa haute stature, son teint blafard, et ses vêtements d'un autre temps, largement démodés. On lui ouvre les portes, les quelques chanceux qui se trouvent autour se précipitent pour tenter d'apercevoir Mary, tandis que le dragon entre rapidement et que les portes se referment aussitôt après lui, les gardes reprenant leur poste et imposant aux curieux de reculer. Certains réclament qu'on ouvre les fenêtres, d'autres se plaignent du froid. Cela fait des heures que cela dure, le Grand Maître du Temple, meilleur médecin de l'île s'occupe lui même de l'accouchement, assisté de 3 autres médecins et de plusieurs accoucheuses. Dans la chambre, jambes écartées, Mary souffre, le bébé est gros, il a du mal à passer, on se résout à employer des écarteurs pour permettre d'élargir le col, le Régent est impassible, debout devant le lit, il regarde, surveille, ne perd pas un détail, et s'assure que l'enfant naisse, et qu'il soit bien celui qui règnera un jour sur la Théocratie. Dans l'antichambre on entend un cri atroce, les écarteurs labourent la chair de la Pontife, son père, présent dans l'antichambre, veut avancer pour assister sa fille, les gardes l'en empêchent, et nerveusement il tourne et tourne encore le dernier bouton de son habit, orné des jonquilles emblème de sa famille, au point que celui-ci finit par se détacher, il le met en poche machinalement, il le fera recoudre, ça lui arrive fréquemment, il a toujours été un homme nerveux, et en ce moment, sa famille peut prendre un ascendant certain sur le pouvoir et sur l'île, il s'inquiète plus pour son petit-enfant que pour sa fille, celle-ci, à peine agée de 74 ans, n'est pour lui qu'un instrument, il l'a mariée au Pontife dans un intérêt bien compris des deux parties, Perceval, après son retour trouble, avait besoin de s'allier les grandes familles, quant à lui il souhaitait pouvoir faire partie du système de pouvoir. En récompense de la main de sa fille, il s'était vu attribuer le titre de duc de Choiseul, et confier le titre de Premier Conseiller, qu'il exerçait toujours, mais si l'enfant venait à périr, tout serait remis en cause. Aux cris de douleurs de la mère s'en ajoutent d'autres maintenant, plus déchirants encore, ceux d'un nourrisson.

La porte s'ouvre à nouveau, le régent, avec un infime sourire, ressort, sans mot dire, et retourne à ses appartements, tandis que derrière lui approche le Grand Maître qui annonce à la foule des courtisans sur un ton formel, malgré son tablier maculé de sang et la sueur qui lui inonde les tempes


Sa Très Sainte Majesté, la Pontife Mary, épouse de notre Auguste Souverain Perceval, vient de donner naissance à l'héritier du Trône. Puisse notre Dieu, Razell, avoir en sa Sainte Garde Perceval II, fils de Perceval Ier, Héritier de Paladur et du Trône de la Sainte Théocratie de Razell!

Cette proclamation arrache des cris de la foule de courtisans, nombreux ceux qui crient longue vie au dauphin, bien que certains lui souhaitent tout le contraire. Légalement Perceval Ier du nom est toujours Pontife, jusqu'à ce que sa mort soit prouvée, heureusement ses Décrétales, sa grande œuvre législative, ont fixé les règles de la Régence et l'on ne risque plus de connaître les troubles du temps du Chancelier précédent à la mort de Perdavon. Pélinor assurera la régence en l'absence de Perceval, du moins jusqu'à la majorité du fils de ce dernier, là la situation sera plus complexe, évidemment un retour du Pontife bien aimé résoudrait tout mais cela arrivera-t-il? Nul ne le sait, il a coutume de disparaître parfois longuement, aimant à se mêler incognito aux foules et à vivre des aventures, cela lui enseigne la vie a-t-il coutume de dire et cela lui permet d'appréhender la vie de ses sujets les plus simples, afin de mieux les comprendre et les diriger. Toutes les semaines les Maîtres du Temple prononcent une Messe pour sa sauvegarde et son retour. Dans l'antichambre les courtisans discutent de l'évènement, certains commencent à sortir de la pièce trop encombrée pour se répandre dans le reste du palais, ou retourner chez eux. Dehors les coups de canon commencent à retentir, selon la tradition, un fils étant né, on en tirera cent et un, on n'en aurait tiré que vingt et un pour une fille, bien qu'en l'occurrence ses droits à la Tiare eurent été égaux, en raison des règles de dévolution de la Couronne en vigueur dans l'île.

Dans la chambre, Mary, fatiguée, le corps rompu par l'effort, se repose, souriante, malgré la douleur de son corps déchiré par les instruments du médecin. Elle sait qu'elle a fait ce qu'il fallait, dans un coin de la pièce au luxe hautement ostentatoire de la chambre d'apparat, une nourisse, fille cadette d'une famille mineure, allaite le nouveau né, il est mince mais grand, il ressemble à son père, au dire des quelques domestiques présents qui l'ont connu. Mary sait que sa tâche est accomplie, et que sa famille pourra maintenir une certaine emprise sur le pouvoir, au travers de cet enfant qu'elle vient de livrer, son père compte bien diriger, mais elle a ses propres ambitions, et le Régent, bien qu'il l'inquiète, fera tout pour la protéger, elle et son enfant, désormais elle le sait, et elle tâchera de profiter de son statut de son mieux pour obtenir faveurs et avantage pour la clientèle de sa famille. La Dynastie du Chrysanthème poursuit son règne en ligne directe, mais elle compte bien que le sang des Jonquilles, mêlé désormais à celui de la famille régnante, dicte une partie des lois qui régissent l'île. Dans le conseil, la voix de son père, le duc de Choiseul, se fera entendre, quant à elle, en tant que Souveraine en titre, et mère du dauphin, elle compte bien avoir son mot à dire également au sein du même conseil...La croissance du bambin sera longue, sa majorité a été fixée par les Décrétales à 60 ans. Elle a donc 60 ans devant elle pour acquérir tout le crédit possible pour elle même, elle est jeune, elle compte bien en profiter, et prendre de l'emprise sur l'esprit de son fils, elle a pris soin de lui donner le nom du Souverain en titre, afin de confondre les identités des deux dans l'esprit du peuple. Une chose est sûre, pour elle commence le règne, Perceval, s'il exigeait un parfait respect de son épouse, ne l'écoutait guère et dirigeait avec les seuls conseils du Régent, le reste de son Conseil n'étant que peu entendu, elle va faire changer cela, ou en tout cas, s'y attacher, en profitant du pouvoir immense que son ventre vient de lui donner.

Au dehors, le soleil arrive au sommet, dans l'alignement de l'avenue Lumineuse il éclaire la place, où ont lieu les travaux visant à établir un nouveau bâtiment, œuvre du Régent qui souhaite réduire le nombre de personnes présentes dans le palais afin d'assurer plus de sécurité pour la famille régnante et un contrôle plus facile, désormais tout l'appareil administratif se fera là. Seul les nobles, les domestiques, et les personnes invitées pourront circuler dans le palais. Une aube nouvelle se lève sur l'île, tandis que la Dynastie, pérenne, est renouvelée, le Chrysanthème flotte haut aux bannières de toute la cité, où les coups de canons provoquent des mouvements de liesse populaire.
Modifié en dernier par Perceval le lun. 13 févr. 2017 20:04, modifié 1 fois.
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Re: Histoires d'Empire

Message par Perceval »

En l'an de grâce 327 du calendrier Elwenien, dans les plaines de Barhodill, se joua le destin de notre civilisation. Ma chronique vise à montrer la bravoure de la dynastie si heureuse, qui par son intervention seule, sauva notre race de l'éradication.

En ce temps, et depuis cinquante ans, les humains et les elfes combattaient. Les elfes avaient accueillis les hommes sur l'île, une centaine d'années auparavant, mais ceux-ci avaient abusés de leur confiance. Leurs mœurs perfides, leur esprit tourmenté, voulait leur acquérir le pouvoir de la Théocratie. Les hommes sachant leur vie courte, ils voulaient qu'elle soit aussi remplie que celle d'un elfe, et que leur pouvoir soit plus grand encore. En ce temps notre peuple était bien naïf, et il ne s'était guère méfié des menées sournoises des hommes. Ceux-ci, à force d'intrigues, de corruption, de concussion, avaient fini par gangréner l'état, et le fonctionnement de l'île, oligarchique, n'était plus en mesure de faire face. Des conflits survinrent, les elfes étaient assassinés lâchement, chez eux, dans les rues, mais au nom de la paix on se refusait à prendre les mesures qui s'imposaient. Jusqu'à ce qu'une nuit, au sein même de notre Glorieuse et Sainte capitale, le son du tocsin résonna. Il était le signal de l'attaque, les hommes se réunirent, armés de piques, de lances, d'épées, de gourdins et de bâtons ils allèrent par les rues, entrant dans les maisons, violant les femmes avant de les éventrer, le tout sous les yeux de leurs enfants et maris, qui furent occis à leur tour. Au matin, les rues en pentes de la Cité étaient inondées d'un flot de sang qui ruisselait jusqu'au port dont la baie toute entière était rouge. Les hommes se choisirent un chef, ils formèrent un gouvernement, proscrivant les elfes, déclarés race honnie.

Alors enfin ceux-ci réagirent. Dans les campagnes, des braves, appartenant aux plus anciennes familles, se réunirent. Ils fourbirent leurs armes, assemblèrent leurs partisans et se préparèrent à la guerre avec les hommes. Mais les elfes étaient peu nombreux en comparaison des hommes. Leur assaut sur la capitale fut un échec, les remparts qu'ils avaient eux-mêmes édifiés les empêchèrent de reprendre possession de leurs biens. Alors, pour longtemps, ils furent contraints à une vie presque sauvage, vivant dans les bois, se terrant dans les montagnes, traqués par des contingents d'hommes. Tout espoir semblait perdu. Cinquante années passèrent ainsi, le nombre des elfes avait encore diminué, maladies, embuscades, avaient raison de leur bravoure. Certains s'étaient exilés, allant dans le lointain Royaume d'Elwen, on dit qu'ils créèrent là une colonie du nom de Raukarth, peuplée d'elfes noirs uniquement. Un sursaut survint, voyant le faible état de leur peuple, et réalisant qu'ils n'avaient plus le choix, les elfes décidèrent de livrer bataille, malgré leur infériorité numérique criante. Les contingents s'assemblèrent, les volontaires se pressèrent, tous s'armèrent pour le combat dont ils savaient que beaucoup ne reviendraient pas.

Une elfe incarnait par dessus tout la résistance aux hommes, on l'appelait la Kohéna. Elle motiva les troupes, et décida du lieu de la bataille. Les elfes se réuniraient près du lac de l'Ombre, dans un coin retiré de l'île où ils espéraient réaliser leur concentration, avant de fondre sur la capitale en traversant l'île dans sa largeur. Elle savait bien qu'ils ne parviendraient pas à la capitale, les hommes livreraient sans doute combat avant, elle avait longtemps arpenté le pays, et elle avait choisi le terrain, les plaines de Barhodill. Aujourd'hui encore ce lieu résonne dans toutes les mémoires. Ces vastes plaines offraient un champ privilégié pour l'armée des elfes, son infanterie armée de longues piques ayant besoin de place pour manœuvrer, tandis que sa cavalerie pourrait profiter du terrain plat. Ainsi fut décidé. L'infanterie fût divisée en trois bataillons, devant être engagés successivement, le premier irait au comte de Yaldeck, le second au marquis de Boudon, le troisième enfin, bataillon sacré, ultime réserve de ce peuple fier, serait commandé par la Kohéna elle même, et regroupait la fine fleur de la noblesse, armée d'épées qui naguère furent de parade, mais dont les pierres avaient depuis longtemps été vendues pour fournir la subsistance de ces guerriers au courage intact. La cavalerie fut remise au duc de Lancastre.

Les elfes étaient rassemblés, leur esprit motivé. Ils étaient 1.800, dont 300 cavaliers. Le rassemblement s'était effectué sans problème, et l'armée parvint en vue des plaines. Alors ils découvrirent les troupes ameutées par les hommes pour s'opposer à eux, 6.000 hommes insulaires, et 4000 mercenaires, payés par l'or extorqué du patrimoine des elfes. La lutte était par trop inégale, mais le fier et ardent esprit de notre race ne pouvait admettre la défaite. Le premier bataillon fut engagé. Ils luttèrent vaillamment mais ne purent rompre le front ennemi, le comte de Yaldeck, pris à partie dès le début par les hommes, était tombé, criblé de traits. Ce fut alors le deuxième bataillon qui s'élança à l'assaut, sans plus de succès. La Kohéna se baissa, pris un brin d'herbe et le montra aux elfes autour d'elle


Voyez cette herbe, c'est celle qui fut foulée par nos ancêtres, c'est celle que fit pousser pour nous Razell, c'est celle qui a nourri nos chevaux pendant des siècles. Ce soir, elle sera rouge de notre sang, mais aussi de celui des hommes, braves elfes, montrez comment meurent les braves!

Alors elle s'élança, furie hurlante, armée d'une lourde épée elle taillait sa route devant elle à travers les flots d'hommes. La ligne de ces impies fléchissait devant elle, tout reculait face à sa bravoure, mais autour d'elle, les elfes diminuaient en nombre. Les hommes avaient rabattu les ailes de leur armée et encerclaient désormais la troupe héroïque. A coups de sabre ils fauchèrent ces braves dont la valeur ne fut jamais renouvelée. Nombreux furent les humains tués, les elfes en avaient emporté près de 5.000 avec eux, principalement parmi les insulaires. Mais la Kohéna se retrouva seule, entourée, elle voulut combattre, mais une lance se ficha dans son dos, et l'héroïne tomba. Aujourd'hui encore, ceux qui visitent le champ de bataille, peuvent voir la statue dédiée à cette grande guerrière, sous laquelle est érigé son tombeau.

La cavalerie était restée en réserve, le duc de Lancastre n'ayant pas trouvé opportun de s'engager. Elle s'apprêtait à se sacrifier à son tour quand un bruit ébranla l'air. Derrière les collines, surgit une immense créature. Pélinor, notre sauveur, mille fois loué soit-il, chevauché par Paladur, notre auguste souverain, parut. Aussitôt la peur saisit les hommes, aussitôt la mort s'abattit sur eux, le dragon crachait des torrents de glace, et écrasait par sa masse les hommes. Alors la cavalerie chargea et profita de la débandade des hommes. Leur chef fut encerclé à son tour, mais l'on ne se livra pas aux perfidies qu'ils avaient eus avec la Kohéna. Paladur, du haut de Pélinor, négocia avec lui, il dit ce qui est la vérité, que Razell lui avait imposé mille épreuves de par le monde pour qu'il puisse se montrer digne de régner sur l'île, en associant hommes et elfes. Là fut signé l'armistice, là fut décidé le sort de notre pays, et fixé l'organisation nouvelle de celui-ci. Paladur prenait désormais le titre de Pontife, régnant par la volonté de Dieu, sur les elfes et les hommes. Les membres survivants de l'ancienne oligarchie furent placés au temple, auquel j'ai l'honneur d'appartenir, tandis que les hommes se virent confier une charge de chancelier, destiné à assister le Pontife. En signe de paix, Paladur choisit pour premier chancelier de la Théocratie celui là même qui avait tenté de faire éradiquer les elfes. Il ne survécut guère, accablé par l'âge et la faible condition de cette race.

Aujourd'hui, alors que j'écris ces lignes, notre immense souverain Paladur vient de s'éteindre, succombant aux affres de la maladie et à la lourdeur de sa charge qu'il a toujours accomplie avec justesse et équité. Voilà pourquoi, moi, Déla, simple Maître du Temple, j'ai pris la plume pour évoquer cet acte fondateur de notre régime. Nous sommes en 487, Paladur est mort, longue vie, gloire et puissance à sa fille, Pérodile!
Modifié en dernier par Perceval le lun. 13 févr. 2017 20:04, modifié 1 fois.
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Re: Histoires d'Empire

Message par Perceval »

"De la considération de nos souverains", récit anonyme, daté de 3 ans après la disparition de Perceval, circule sous le manteau dans les cercles littéraires principalement elfiques, et autour de la personne de l'héritier.

"Nous voici en l'an 679 . Depuis trois ans maintenant, notre Pontife bien aimé, Perceval, a disparu. On s'est décidé, avec l'avis du Régent, validé par celui du Grand Maître du Temple, des sept Maîtres, du Chancelier et de l'ensemble du Conseil, à déclarer que le trône ne pouvait souffrir la vacance plus longtemps et que les sujets devaient être rassurés, en conséquence de quoi il fût décidé que l'enfant né de Perceval, portant son nom, serait proclamé comme Pontife, sous le nom de Perceval II. Cette décision a été tempérée néanmoins par un codicille prévoyant qu'en cas de retour de Perceval premier du nom, celui-ci reprendrait sa place jusqu'à la fin de ses jours, afin de respecter les règles dynastiques. L'épouse du Pontife, qui siège naturellement au Conseil, s'est vue maintenir sa place, en tant que Pontife Douairière, et elle garde la haute main sur l'éducation de celui qui est appelé à nous gouverner dans 58 ans de lui même, espérons que Pélinor, âgé déjà, vive jusque là, un Régent de substitution ayant été prévu dans un article demeuré secret. Ainsi dans quelques jours aura lieu la cérémonie d'avènement du cinquième de nos Pontifes, et c'est l'occasion que je prend pour me permettre de brosser, d'un large pinceau balayant sans finesse de tels Règnes, le portrait de cette auguste dynastie, chacun à leur tour.

De Paladur:

Paladur fut le premier à obtenir ce titre de Pontife, il le conquit de haute lutte, aidé de Pélinor, en permettant la victoire de Barhodill et le traité qui s'ensuivit, mettant fin à la guerre des elfes et des hommes. Ce souverain généreux, visionnaire, et un peu idéaliste, pénétré de religion et de l'esprit du Dieu qui l'habitait, se montra magnanime avec les hommes, qu'il eut pourtant pu réduire à néant, il leur confia même une place au pouvoir, erreur qui se payerait plus tard, mais n'anticipons pas. La victoire acquise, après des décennies de guerre, il convint de rebâtir la Théocratie, cela commença par lui donner son nom et son système politique, entièrement tourné sur la vénération pour le Pontife, et à travers lui, vers notre Dieu Razell dont il est le messager suprême et que Son Esprit habite. Paladur besognait dur, sans arrêt, sans repos, il décida de maintenir la capitale sur son site historique et sacré. Il voyait grand et fit dresser des plans. Mais après tant d'années de guerre, le pays était ravagé, la main d'œuvre manquait. Tout attelé à son œuvre il prit à peine le temps de prendre une épouse, qui lui donna une fille, la succession étant assurée, il se recentra sur sa Tâche. Pour lui le principal était de rebâtir la Cité, en commençant par ses lieux sacrés. Ainsi il fit bâtir le Temple tel qu'il est, et le Palais Pontifical, il voulût les deux bâtiments de même taille, tous deux aux murs d'or pur, car il estimait que par dessus tout ces bâtiments représentaient la richesse et la puissance du pays. Par humilité il fit les décors de son palais moins chargés que ceux du Temple. Il fit construire un escalier monumental, entièrement de marbre poli de la plus grande beauté pour accéder à l'esplanade. Toujours dans sa Bonté, il accorda une place privilégiée aux meilleurs artisans, quatre échoppes très disputées sur la place, dont celle d'un homme venu de l'étranger, capable de ramener les morts à la vie après avoir croqué quelques pierres, semblables à des cristaux. Il aurait voulu aller plus loin encore mais malmené par lui même, il s'éteint, après à peine une soixantaine d'années de règne. Certains prétendirent qu'un décès si jeune n'était pas naturel et qu'il était la vengeance des hommes pour leur humiliation pourtant justifiée. Mais on touche là à la légende et aux complots, seul Dieu sait la vérité de cela, chacun se fera son idée. Paladur reste à jamais dans la mémoire des peuples comme le fondateur d'une grande lignée, l'instaurateur de la paix, celui qui rétablit la suprématie des elfes, un souverain capable de se battre autant que de gouverner.

De Pérodile:

Pérodile monta sur le trône alors qu'elle était fort jeune encore, entourée des conseillers de son père, elle ne voulait que poursuivre son œuvre, elle y passa sa vie. Soucieuse de la hiérarchie des peuples, elle dessina de sa main le plan de la Cité autour de l'esplanade sacrée, reléguant les humains, qu'elle même tenait pour responsables du décès de son père, dans les rues les plus basses. Son règne fut long, et tout attelé à cette seule pensée, qu'il fallait fonder le Royaume, elle fit bâtir la Cité de Razell, bloquer par des forteresses les cols de montagne par lesquels passaient les tribus réputées sauvages d'elfes du sud de l'île, afin de stopper leurs incursions. Elle posa les bases de l'armée, afin de rendre la Théocratie forte, elle institua la flotte également, donnant au Royaume sa richesse par le commerce. Elle écrit un code judiciaire, pour punir ceux qui s'écartaient des règles, distinguant elfes et humains, tenant compte de l'âge et de la situation financière, pour garantir une certaine égalité, défaut hérité lui aussi de son père. Elle organisa le Royaume en trois provinces, Razell même, comprenant la capitale, Mineralia au nord, et la Niponie au sud. Elle fit construire des routes pour relier les villes entre elles et faciliter commerce et déplacements, dans la même optique elle fit réaliser des canaux pour simplifier la navigation. Elle épousât un elfe un peu plus âgé qu'elle qui avait eu l'honneur de combattre, tout jeune écuyer alors, à Barhodill et avait bien connu son père sur la fin. De lui elle eut un fils et deux filles. Pour tout ce qu'elle fit, elle mérite bien son surnom de la bâtisseuse, elle s'éteignit en 734, laissant le trône à son fils, alors déjà âgé de 180 ans et père, mais on ne le savait pas encore. Pérodile laisse l'image d'une femme forte, qui a marqué l'île de son empreinte et construit véritablement le Royaume, puisse-t-elle reposer en paix.

De Perdavon:

Lui succéda Perdavon. Malgré une éducation stricte et rigoureuse, et peut-être à cause de celle-ci, il n'avait pas les qualités de ses prédécesseurs. Pérodile lui avait inculqué le poids de sa charge, sitôt qu'il en fut investi il ne songea qu'à s'en délester. Il refusa de prendre épouse, pour ne pas s'attacher par des liens pratiquement indissolubles, et pouvoir papillonner. Son enfance sous Pérodile était marquée par l'austérité, le sens du devoir, la dévotion, à Dieu comme à son Royaume. De cela Perdavon n'avait retenu que Dieu, et encore. Par des décrets particuliers, qui furent heureusement abolis par Perceval, il délégua des pans entiers de sa puissance à son chancelier. Tandis que cet homme, ce perfide issu d'une race fourbe, dirigeait la Théocratie en son nom, Perdavon se perdait en libations, ne sortant pratiquement jamais de son palais. Il était bien mal conseillé, et subissait trop l'influence du chancelier, rejetant celle de Pélinor et du Grand Maître qui lui rappelaient trop sa mère, qu'il eut pourtant du imiter. Hélas, la mauvaise influence du chancelier, auquel succéda son fils, plus méprisable et arrogant encore, avait eu raison de la sagesse divine de notre souverain. Le chancelier s'assurait qu'il y ait sans arrêt du vin prêt pour Perdavon, afin que celui-ci ne dessaoule pas, et ne puisse se rendre compte du triste état de son Royaume. Des échos lui parvinrent tout de même, ainsi que le sens d'un certain devoir, car il avait un fils, mais ce fils, il ne voulait pas l'éduquer en Pontife, comme il l'avait été, il voulait qu'il voie la Cour d'un œil extérieur, pour cela, il ne révéla pas son identité, donnant seulement son existence, et chargeant le Grand Maître et le Chancelier d'assurer son avènement le moment venu. Il ne songeait pas à la perfidie du chancelier Théoniclès. Perdavon périt assassiné. Certains, honte sur eux, ont eu l'audace de prétendre que c'était son fils Perceval qui l'avait fait, mais comme l'enquête officielle l'a démontré sitôt l'ordre rétabli, il s'agissait en fait d'un acte du chancelier, il se débarassait ainsi du seul frein à sa puissance. Il cela l'identité de l'héritier, et parvint à faire chanter, on ignore encore comment, le Grand Maître, s'arrogeant ainsi une quasi toute puissance sur la Théocratie. Perdavon reste ainsi dans l'histoire comme le 3ème de nos souverains, il a gardé l'amour de ses sujets, bien conscients que les vilénies qu'ils subissaient ne venaient pas de lui mais des mauvais conseils qu'il recevait. Son règne fut bref, et marqua le début d'une période de chaos, il reste comme un souverain peu connu, distant de son peuple, restant enfermé dans son palais d'or, entouré de sa seule cour et de sa garde.

De Perceval:

Un règne troublé s'il en fût, sa tâche était peut-être plus ardue encore que celle de son aïeul Paladur. Né de l'union libre de Perdavon avec une cadette fort jolie de la famille des Lys, il ne sut rien de sa paternité. On lui dit qu'il était le fils d'un cousin décédé. Il grandit à la cour, gravissant rapidement les échelons, de simple courtisan qu'il était il passa de poste en poste, finissant sa carrière comme Ministre des Relations Extérieures, au sein du Conseil de celui dont il ignorait qu'il était le fils. Il s'acquitait bien de sa tâche et était devenu maître dans l'art de la Cour. Quand survint le meurtre de Perdavon. Le Chancelier, qui savait qui il était en réalité, le fit enfermer, cherchant à lui faire endosser le meurtre de son père mais le gardant au secret, sachant que même avec une telle tache sur son Honneur, ses sujets ne supporteraient pas qu'on les en séparât. A l'aide du Grand Maître il parvint à s'échapper, d'une manière assez rocambolesque et qui mériterait à elle seule un récit. Aussitôt le Chancelier prononça l'interdiction totale de circuler dans le Royaume et surtout hors de celui-ci et de venir de l'extérieur. Perceval parvint néanmoins à quitter l'île où ses jours étaient en danger. Il se réfugia en Arcadia, vivant d'expédients et de petits travaux, cachant son identité qu'il avait découverte, on ne sait comment. Mais un jour le Destin frappa à sa porte, il fut mis en relations avec un prêtre de Razell, et, entendant la supplique de son peuple, il décida de risquer ses jours, pour l'Honneur de sa lignée. Il revint dans l'île en profitant des papiers de ce prêtre et se présenta en pleine salle du trône, sans même une arme. Là, devant le Chancelier, et les membres de la Garde qui allaient l'arrêter, il clama son identité. Théoniclès pâlit. Pélinor qui avait des doutes n'en eut plus. Il occit le perfide, et tous ployèrent le genou, saluant le digne Pontife! Aussitôt il promulgua ce texte sublîme qu'il avait rédigé lors de la traversée en navire, les Décrétales, précisant qu'elles étaient inamovible à part selon la procédure spéciale prévue dans les textes fondateurs du temps de Paladur. Cet auguste souverain, jeune, dynamique, promettait énormément, il avait les idées libérales, voulait rendre sa grandeur à son peuple. Il abrogea tous les décrets du chancelier, le commerce reprît, la prospérité revint. Il sut s'entourer sagement et gouverna mieux que quiconque eut jamais gouverné. Il épousa Mary de Lancastre, notre actuelle Pontife douairière, et eut juste le temps de semer en son ventre la graine de son génie, et d'assurer la continuité de la Sainte Lignée. De son exil il avait gardé le goût du voyage et de l'aventure en solitaire, ne prenant guère de précautions, y allant souvent seul, dans ce royaume d'Arcadia qui l'avait accueilli. Il y disparut une nuit, sans laisser de traces. On sait qu'il a acheté un cheval près d'Elrazad, et qu'il prit la route d'Elwen. Il n'y est jamais arrivé, et sa dépouille ne fut point retrouvée. Il reste gravé dans nos cœurs comme le souverain parfait, ferme mais juste, libéral et progressiste, qui devait assurer le bien suprême de son peuple, ce qu'il avait si bien commencé à faire. Sans doute les hommes n'ont pas accepté qu'il évince leur chancelier. Théoniclès avait presque gagné cette deuxième guerre des elfes et des hommes, sourde celle là, en s'emparant du pouvoir effectif et en évinçant la Dynastie, Dieu ne l'avait pas toléré et avait ramené son légitime représentant sur le trône. Les humains ne le tolérèrent pas, et malgré la bonté dont Perceval les avait entouré, ils provoquèrent sa perte.

Maintenant que son fils, Perceval II va être proclamé, prions ensemble mes frères, pour qu'il venge cette avanie, et débarasse à jamais la pure race des Elfes de l'influence néfaste de celle des humains!
Modifié en dernier par Perceval le lun. 13 févr. 2017 20:04, modifié 1 fois.
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Re: Histoires d'Empire

Message par Perceval »

"Rapport sur le retrait de Pélinor." Texte conservé dans les archives pontificales secrètes, dans l'armoire de fer de la section XIV-3, au 4ème sous-sol du palais pontifical.

"En 1034 Perceval II fut lassé de la présence de ce gênant dragon, vestige de tant de prestige, auguste témoin de l'ensemble de la lignée, qui était trop influent pour son propre bien être. Après de fréquentes altercations sur des sujets politiques, le souverain décida que le dragon devait disparaître. Il le convoqua donc dans un bureau secret où la discussion fût des plus orageuse. Perceval II expliquant la politique qu'il souhaitait mener, qui était opposée aux vues de Pélinor. Alors Perceval représenta à Pélinor qu'une telle opposition de vues au sommet de l'état était néfaste pour l'île qui avait besoin d'une direction claire. Le dragon, pris entre son sens du devoir qui lui commandait de faire le bien de l'île, qu'il croyait contraire à la politique, mais plus encore par sa fidélité à la lignée de Paladur, décida de céder, mais ne pouvant accepter de soutenir ouvertement une politique qu'il désapprouvait, il décida de se retirer totalement de la vie publique. Il en fut récompensé par l'octroi d'un château personnel dans les montagnes de Mineralia, avec une très belle vue, la permission de posséder en propre une garde d'honneur de vingt hommes, une confortable pension, et le titre de pair de l'empire accompagné de celui de Prince de Bénévent, du nom du château qui lui était remis. Ainsi Pélinor quitta la vie publique pour se retirer et profiter d'une paisible retraite, restant prêt à répondre à l'appel du devoir si un pontife ultérieur souhaitait son retour ou si la défense de l'île le néssecitait. Aux yeux du public, afin de cacher la discorde régnant désormais entre le trône et le dracosire, on prétendit que Pélinor était souffrant de maladie respiratoire, et qu'il avait besoin de l'air de la montagne pour se remettre, raison de son éloignement de la capitale, et que de plus il était lassé des affaires du pays qu'il assistait depuis près de 800 ans, et qu'il avait une totale confiance dans le Pontife pour diriger ses peuples."

Ce rapport est destiné à rester scellé dans les papiers les plus secrets des archives, ceux consultables uniquement par le Pontife lui même, grâce à la clef dont il dispose."
Verrouillé

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